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L’empathie, nouvelle valeur de l’entreprise ?

  • Catherine Couput
  • 1 mars 2014
  • 2 min de lecture

Naviguant sur le Web, j’ai été étonnée de découvrir pléthore d’articles sur le thème de l’empathie en entreprise  :  “Recruter un manager : l’empathie peut faire la différence”, “Apprenez à développer votre capacité d’empathie”, “comment améliorer son management : développer son empathie” etc, etc.


 Tous ces articles me réjouissent (et oui, je suis de Base Empathique) et m’interrogent en même temps.


Après avoir formé à la PCM un public composé principalement de managers, j’ai observé qu’ils présentent une majorité de profils de type Travaillomane et Persévérant. (ces deux types de personnalités se trouvant soit en base soit en phase).


Parallèlement, ceux dont le profil Empathique est prédominant, réagissent de manière négative à leur propre structure de personnalité en rejetant cette part d’eux-mêmes qui est plébiscitée dans les médias.


Peur de ne pas rentrer dans le moule ? D’aller à l’encontre de la culture de leur entreprise ? De ne pas renvoyer une image “autoritaire”?

 

Cela m’a amenée à être très prudente sur la façon dont je présente tous les types de personnalités et en particulier les types Rêveurs et Empathiques, qui, sous stress, portent un masque de geignard.


Un masque non-assumé en entreprise, à l’inverse du masque d’attaquant (pour en revenir aux Types Travaillomane et Persévérant) qui, à tort, est souvent assimilé à la force ou au pouvoir.


Bref, les archétypes ont la vie dure… Et un comportement non-productif qu’il soit celui de l’attaquant, du geignard ou du blameur, reste un comportement non-productif. Point.


Alors oui, le type Empathique en entreprise a toute sa place, et ce, à tous les niveaux de la hiérarchie. Tout le monde est d’accord sur le papier. Il reste encore un peu de boulot au niveau des mentalités.


A nous, formateurs, d’insister sur le fait qu’il n’y a pas de profil mieux ou plus intelligent qu’un autre, à nous d’ouvrir le champ de la communication et de décloisonner.


Car à force de mettre en avant telle ou telle “qualité” ou “compétence” on risque de tomber dans l’excès inverse.


L’empathie en elle-même n’est pas la solution ou la clef du succès du management. C’est la façon dont on l’utilise pour “ressentir” (si l’on est de Type Empathique) , une situation ou un interlocuteur afin de choisir la communication appropriée, qui est importante.


C’est notre capacité à monter dans nos étages et à parler le langage de tous les types de personnalité qui est la clé du succès en entreprise.


Les Types Empathiques sont-ils mieux armés pour ce faire? La question est ouverte…

 
 

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