
La version officielle
Ce récit est celui d’une quête de vérité.
Cat a deux frères et vit heureuse entre la France et les US. Lorsque son frère Olivier se suicide, c’est la déflagration. Au choc et à la douleur de sa mort s’ajoute le venin du mensonge. La fratrie restante décide de cacher la vérité à leur mère et aux autres membres de la famille. Olivier a officiellement succombé à une crise cardiaque. Et ce récit qui aurait pu être le témoignage d’une fin tragique, devient celui d’un secret détruisant l’auteure à petit feu et empêchant les membres de la famille de faire leur deuil. La narration, au présent, suit la chronologie des faits : l’annonce du suicide, le secret, l’enterrement, les mensonges qui s’accumulent, le quotidien qui s’installe rythmé par les visites au cimetière. Cat est incapable de consoler sa mère. Elles ne pleurent pas la même mort. Déchirée par le désir d’exposer la vérité et la peur des conséquences de cette révélation, elle s’enfonce chaque jour un peu plus jusqu’au moment où elle trouvera la force de révéler les faits.
La deuxième partie du livre décrit l’apaisement, la vie sans mensonge, sans secret et sans Olivier. La reconstruction après la thérapie, le voyage à la découverte de soi, la reconquête du désir de vivre, et le sens donné à l’après. Cette partie est écrite sous forme de lettre à Olivier, mais cette fois-ci, ce ne sont plus les souvenirs qui sont racontés, mais le manque, les signes reçus sur le chemin de la sérénité, la tentative de garder vivant un frère absent, le questionnement sur la disparition de la douleur.
Sur ce chemin, Cat fait des rencontres qui vont l’aider à explorer de nouveaux territoires. La méditation, le yoga, la respiration. Après la psychanalyse, la rédemption passe par le corps.
Cat raconte à son frère sa volonté de nourrir la joie, chaque jour, malgré les blessures, et de garder intact le souvenir d’un être à la fois sombre et lumineux.
Cat le dit dans son récit. « J’aurai toujours deux frères ».
